L’innovation est à la mode. Qu’il s’agisse de développement de produits, de mode d’organisation ou de projets, ils se doivent d’être « innovants ». Le terme, qui concernait d’abord davantage les entreprises sommées de s’adapter et d’avoir toujours un temps d’avance pour demeurer compétitives, s’est ensuite diffusé plus largement dans le secteur de l’intérêt général. On parle aujourd’hui couramment d’innovation sociale, et on peut constater, par exemple, que des fondations choisissent de flécher des crédits sur des projets « innovants » en matière de solidarité, d’éducation ou encore d’accès à la culture.
Signe des temps, le Cerphi, en collaboration avec France Générosité, le Crédit Coopératif et l’Association Française des Fundraisers, a publié en décembre 2013 une étude intitulée « Les financements innovants des associations et fondations. Etat des lieux et perspectives. » Alors, c’est quoi un financement innovant ? Le secteur culturel doit-il se saisir de ces questions, et comment ? Quelle place y tient le digital et le numérique ?
